On part au petit naéroport de Da Lat prendre un petit navion pour Danang .......................................
Danang, ville côtière du centre. C’est là où venaient se divertir les américains pendant la guerre. Cette ville est pas mal visitée, tout comme Hué et Hoi An toutes proches et du coup, s’est développée très rapidement. La nuit, ça fait « petit Las Vegas »… d’ailleurs, on a une très jolie vue, Séverine a assuré comme une bête et a eu un prix sur une super chambre (bon, un peu au-dessus du budget habituel : 19$ ) mais on est arrivé tard et on ne reste qu’une nuit
C’est l’unique chambre du 8ème étage , en face une grande terrasse donnant sur la rivière , et encore au-dessus, un accès au toit ( c’est Fernand qui va être content pour sa méditation ) Bon, on profitera de la baignoire plus tard et on va faire un tour dans la ville.
Visite de l’église … c’est marrant leurs chants chrétiens n’ont rien à voir avec ceux de chez nous mais font plutôt mantras, les femmes répondant aux hommes. Puis, visite d’un temple caodaïste, mélange de toutes les religions. Ils sont habillés de blanc, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, derrière l’autel un globe avec un gros noeil. Oh, dis donc ; c’est l’heure de la messe !!
Bouddha la clope au bec, c’est la première fois qu’on voit ça mais on le reverra . Quand on demande à la fille de l’hôtel quel en était le sens : « C’est pour porter chance et gagner plus ! »
5h du mat- Fernand va profiter de son petit coin tranquille sur le toit face à l’est 5h15 – Grosse musique techno à fond ; Qu’est-ce donc ? le cours d’aérobic. ( Ah, ici, c’est le matin !) On l’avait déjà observé ailleurs en Asie, ici, pas de notion de nuisance sonore.
On part en moto taxi bien chargée à la « Ga » de Danang prendre le train pour Dong Hoï. Il fait extrêmement chaud, le trajet est sympa, le train longeant la côte
DONG HOÏ , on a choisi un hôtel un peu vieillot mais pas cher et surtout avec une superbe vue sur la rivière et les pêcheurs
Notre hôtel, la vue, le proprio …
Comme c’est la fin du voyage, on a ralenti un peu le rythme. Un peu de balades en motobikes ou à vélo, un peu de plage…
Cimetière …
Fernand au summum de son look !
On a chanté une drôle de version de « Guantanamera » en vietnamien en buvant une bonne « Bia Hoï » à 1€ le litre
Fernand s’est fait dragué par une jeune demoiselle locale
Dans ce pays doté de 2700km de côtes, j’ai quand même réussi
faire à quelques heures de plage mais la mer de Chine reste dangereuse
Dans tout le Vietnam et encore plus ici à la mer, les filles n’aiment pas le soleil . La peau blanche est synonyme de beauté ( quel paradoxe avec les occidentaux qui se dorent au soleil ou vont faire des séances d’UV. Les vietnamiennes se couvrent de la tête aux pieds, gants et chaussettes compris…. Et souvent, on fait de belles découvertes sous le tissu !!
On est resté 5 jours à Dong Hoï, c’est un peu à l’écart des circuits touristiques comme Hué, Danang ou Hoï An, petite ville paisible mais on sent bien que le changement est en mouvement, ils ont construit une quatre voix le long de la côte ( vision étrange car elle est encore désertique) mais on sent bien qu’ils se préparent à accueillir du tourisme de masse un peu plus luxueux. Les hôtels et resorts poussent comme des champignons ! C’est notre dernier trajet en bus, bus de nuit qui nous ramène à Hanoï Ô ! Joies de ce dernier trajet : Le bus a dû oublier ses amortisseurs à la maison alors 400km de rodéo sur une route en travaux ( d’ailleurs toutes les routes du Vietnam semblent être en travaux !) et à 6h du matin, le bus s’arrête, tout le monde descend ! C’est quoi ce délire ? et le chauffeur de dire « Stop … transit » Après s’être assuré que nos sacs avaient bien été transférés, nous montons dans un bus déjà plein avec un chauffeur qui malgré l’incompréhension de ce qu’il dit n’a pas l’air enchanté de ces nouveaux occupants. On ne saura jamais pourquoi le 1er bus s’est arrêté peut-être à cause de cette pluie diluvienne qui s’abat sur Hanoï depuis quelques heures ?
Après 5 jours dans le delta du Mékong, nous repassons par SAÏGON avant de rejoindre Da Lat ; l’occasion de rencontrer Amandine et Edouard qui nous avait prêté leur appart. Edouard nous rejoint et devient notre taxi moto. Ah, la moto vietnamienne !... qui supporte de 1 à 5 personnes avec casque (presque) obligatoire !... enfin, casque, c’est un bien grand mot, puisque souvent, c’est plus une casquette en plastique. Edouard nous invite au fast food, cette trêve à la bouffe vietnamienne (pourtant très bonne) est la bienvenue après 15 jours . Amandine nous emmène au marché à 6h du matin, m’initie au shampooing massage-vietnamien et teste avec nous l’aérobic. La dame derrière Fernand a failli s’étouffer de rire en voyant la grâce de son déhanché.
200km au nord, 8h de bus, nous voilà à DA LAT
C’est un endroit très touristique pour les vietnamiens qui y viennent chercher la fraîcheur ( 1400m d’altitude). Pendant la colonisation, il était aussi très prisé des européens qui ont laissé en partant près de 2500 villas. Il a été épargné pendant la guerre grâce à un accord tacite car les riches notables des deux parties y avaient leur résidence secondaire. C’est aussi « le jardin » du Vietnam. Grâce à son climat favorable ( il fait toujours entre 15 et 24°) il peut y avoir jusqu’à 3 récoltes par an.
Tous les champs alentours sont cultivés, il y a beaucoup de serres. Ici, on trouve une multitude de fruits, de légumes et de fleurs. Spécialités : les fraises et les artichauts (atiso en vietnamien sans doute un reste de la colonisation française… comme vésinh pour WC, qua fé pour café, ga pour gare etc …) Da Lat est aussi réputé pour ses vins.
On loue des « motobikes » pendant 4 jours pour découvrir la région.
Da Lat est cool pour notre budget
Chambre = 6€
Location mob = 3,5€
On comprendra très vite qu’il faut se mettre au rythme du climat : les matinées sont ensoleillées et il pleut tous les jours pendant 1 ou 2 heures à partir 13h.
Visite de la curiosité locale « la crazy house » ( la maison folle pour les nuls en anglais ( einh, papa ) Influencée par Gaudi ( Sagrada familia de Barcelone) et en perpétuelle évolution , cette étrange et féérique construction a été imaginée par Mme Dang Viet Nga. Pas toujours bien vue des autorités ( tu m’étonnes, autant de liberté !!) elle ne craint cependant rien étant de fille du président successeur d’Ho Chi Minh.
Encore une trace du passage des français : le béret - ils ont aussi la baguette -
On a visité aussi visité la vallée de l’amour, le monts Lang Bian, la cascade Prenn, la pagode Chua Linh Phuoc, le marché, l’ancienne gare ferroviaire réouverte sur 7km, on a d’ailleurs pris le train jusqu’à Trai Maï.
Bienvenue à « kitch land »
Difficile à comprendre le manque d’état d’âme avec les animaux des vietnamiens : on zèbre les chevaux ou les laissent en plein soleil devant une carriole immobile pour les photos, font chevaucher les autruches, les éléphants, les dromadaires par les touristes bedonnants (les russes sont friands de ce genre d’animation ) et mangent les œufs en formation dans le ventre des poules. Sans parler des poussins encore dans l’œuf, on vous a déjà parlé des chiens dans le nord ;o)
Les marchés de Da Lat sont très animés surtout celui de nuit
On peut vraiment dire que les vietnamiens sont très sympas et les gens de Da Lat n’ont pas failli à la règle .
Rencontre avec Minh Anh une étudiante en anglais.
Cette jolie vieille, la grand-mère de la propriétaire de l’hôtel
Et toutes les petites vendeuses du marché.
Encore 5 jours très sympas passés à Da Lat… on recharge nos sacs et on reprend la route
Jeudi 10 avril, 9h, on part de Saïgon .
C’est un bus local mais plutôt confortable, sièges couchettes à étage sur 3 rangées ( c’est la première fois qu’on voit ça) . A l’entrée, on doit mettre nos chaussures dans un sac plastique…5h de trajet rythmé par les vidéos clip de musiques variétoches vietnamiennes. Nous sommes les seuls « touristes » dans le bus. Arrêt pipi-bouffe dans de grandes stations faites pour ça ( 5min32 pour manger !
A la descente du bus, on nous prête des tongs taille unique …44 pour tout le monde ce qui est plutôt drôle dans les pieds des petites viets !
Dans le delta du Mékong, la plupart des tours opérateurs vont à CAN THO, départ des ballades sur le Mékong et visite des marchés flottants. Dans cette volonté de ne pas suivre le troupeau, nous avons choisi une ville plus petite et moins fréquentée : TRA VINH mais du coup, ce n’est pas ce qu’on imaginait : ce n’est pas un village : pas de canaux, pas de maisons sur pilotis alors que c’était écrit dans le guide : « cette cité paisible…l’une des plus jolies villes du delta » ( on se rend bien compte que le Vietnam est très peuplé).
On reste une journée, on loue des mobs ; c’est une vraie immersion dans la vie locale puisque nous sommes les seuls blancs et c’est l’occasion de voir pour la première fois des moines . Dans le sud, le bouddhisme est plus présent et vivant .
Ici, influence du Cambodge, 140 pagodes Khmers dans la région.
Ensuite, on prend le bus pour VINH LONG à 65km. On opte pour le « home stay » : l’hébergement chez l’habitant ( On ne dort pas vraiment chez l’habitant mais dans des annexes réservées aux touristes) Nous avons choisi le plus familial, le moins cher et surtout, celui qui avait des bungalows. Nous paierons 12$ par personne et par jour, petit déjeuner et diner compris mais chez les « home stay » voisins ça peut monter à 40$ (c’est disproportionné quand on connait le salaire moyen des villageois alentours)
A la descente du bus, on prend un « xe om » chacun : une moto taxi Nous avons choisi le « home stay » SONG TIEN au village ANH BINH, nous ne savons pas à quoi nous attendre. On roule, on prend un bac pour passer la rivière, on roule encore, on tourne à droite sur un petit chemin en terre… C’est rigolo de ne pas savoir où l’on va arriver et là, la surprise est bonne : cabane rudimentaire mais sympathique au fond du jardin, jardin luxuriant et surtout, nous sommes tous seuls !
On profite de ces 3 jours pour se reposer car on vient de passer 2 semaines assez fatigantes. Le propriétaire (sympathique voire même un peu trop car on comprendra que ça n’est peut-être pas si sincère) ne parle pas un mot d’anglais mais vient nous voir à chaque repas… repas toujours copieux et délicieux ( bravo à la cuisinière) avec poisson à chaque fois, poissons très frais puisque le propriétaire les élève dans les bassins du jardin.
Un soir, il sortira sa mandoline... ( « qu’il ne doit pas accorder très souvent » dit Fernand ) Il nous propose une excursion en bateau sur le Mékong à 500 000 dongs : marché flottant, balade et visite de j’sais pas quoi… On dit non. ( en plus faut se lever à 6h du matin !) Ici, on ne peut pas louer de mobs, alors pendant 2 jours on loue des vélos au grand désespoir de Fernand lol ( Il faut le comprendre, ya pas de moteur et ça fait mal au cul !) Jolies promenades le long de l’eau à la découverte de la vie rurale.
A voir ceux qui pêchent ou qui transportent le bois ou les bananes en bateau, on se dit qu’il semble y avoir un siècle de décalage avec les citadins des grandes villes ou avec la nouvelle génération, mèchée à la (feu) Justin Bieber et accrochée à son smartphone
retardateur…5, 4, 3, 2, 1…le jeune Viet qui hésitait se décide à passer
Ici, le diner est servi à 18h, on vit au rythme vietnamien… enfin, surtout Fernand qui se lève lui aussi à 5h30 Séverine, incapable de se coucher tôt s’amuse comme elle peut On avait entendu parler d’une particularité des vietnamiens : ils n’aiment pas perdre la face. (on pourrait l’assimiler à de l’hyper susceptibilité) Effectivement, pour notre départ, on avait commandé 2 taxis moto. Au dernier moment,le propriétaire nous propose de repartir en bateau (ah, tiens ça pourrait être sympa !) sauf qu’arrivés au débarcadère, il y a encore 3 km, il faudrait reprendre un taxi moto ( qui apparemment coûterait le même prix). Était ce pour nous faire plaisir ? Pour nous soutirer encore quelques dongs ? ça complique le trajet, on dira finalement non. Le « souriant » propriétaire le lève et on ne le reverra plus. Seule la cuisinière nous dira au revoir
Ce soir, on part de Bac Ha dans le nord pour rejoindre Hô Chi Minh ville anciennement et toujours appelée plus joliment Saïgon dans le sud. Un bond de plus de 2000km. Un long périple nous attend !
D’abord, rejoindre la gare routière en motobike accompagné par Dong (le gars de l’hôtel qui parle très bien anglais et avec qui nous avons sympathisé).
Ensuite, bus de nuit pour Hanoï, on partage les places du fond avec un couple de français qui fait un tour du monde. Entre les sièges, il y a un espace de 40cm. Est-ce une place ? Eh bien, oui parce qu’un petit vietnamien vient s’intercaler entre nous. Finalement,(à part pour lui) c’est plus confortable que le train qui en plus roule à une moyenne de 40km/h. On continuera donc le voyage vietnamien en bus qui lui roule quand même un peu plus vite ( quoique
Arrivée à 6h à Hanoï( sans savoir exactement dans quelle gare routière) on cherche un taxi pour rejoindre l’aéroport.
Décollage 11h15. Arrivée Saïgon à 14h avec un peu de retard car le temps est mauvais ( on ne dirait pas sur la photo mais sous les nuages « fait pô beau ») On attend un peu en l’air avant un atterrissage mouvementé (Fernand se moque bien de Séverine pas du tout rassurée) « Oui bah, on sent encore plus les secousses dans un petit navion ! »
Amandine une copine facebookienne qui habite Saïgon nous a invitée chez elle mais elle est partie en vacances et nous a laissé ses clefs à son travail. Laisser faire le hasard offre comme ça de jolies surprises.
A l’aéroport, on prend le bus local sans trop savoir où il nous emmène ; à un moment, on descend et on se rend compte qu’on est bien loin de notre destination. On continue à pied ( avec carte et boussole) chargés de 22kg chacun.
Au bout d’1 heure, on arrive au lieu de travail d’Amandine plutôt classe, alors que nous sommes sales, en sueur et épuisés.
Ah ! les routards !!! ( il faut dire que la transition de température extérieure est assez brutale du nord au sud)
On récupère les clefs et ce coup-ci, on prend un taxi pour l’appartement. Taxi vraiment pas cher, on saura pour la prochaine fois Nous voilà enfin arrivés après un trajet de 22h. On se serait cru dans un jeu de piste ou une chasse au trésor ou dans une célèbre émission : « T’as la clef Séverine ? Alors sors !! Sors !! »
Et voilà, on habite pour 3 nuits dans un grand immeuble du district 3 de Saïgon, au 11ème étage face au zoo
( que j’ai même appris en Vietnamien : « Lao cam vien » .)
On est resté 2 jours à Saïgon, c’est bien suffisant. Dans un épisode précédent, on disait qu’Hanoï était bruyant et fourmillait de « motobikes », ce n’est rien à côté de Saïgon ( on dit « fourmillait » car ça ressemble à une fourmilière mais les fourmis, elles n’ont pas de moteur ni de klaxons, elles !) par contre on a vu de jolis temples et on a très bien mangé.
Saïgon représente bien le syncrétisme ( mais non plus, je ne connaissais pas le mot, je vous évite le dico : synthèse de plusieurs religions…signé S.) Pendant notre balade aujourd’hui, nous avons vu une église, une mosquée, un temple hindou mais en majorité, ce sont des temples d’influence chinoise ( et il y a toujours le drapeau rouge étoilé qui flotte à l’entrée …einh…einh). En fait, au Vietnam, rien à voir avec ce que l’on avait vu en Thaïlande, la religion est un mélange de bouddhisme, de confucianisme et de taoïsme. Un guide qu’on a croisé nous expliquera que le bouddhisme c’est les pensées, le taoïsme : le corps, le confucianisme les règles de vie et quand, pour rire, je lui dis : « Et la politique ? », son pote s’est mis a parlé vietnamien et ils ont vite changé de sujet.
La cuisine vietnamienne est riche et variée avec des produits très frais.
( les marchés sont un véritable plaisir des yeux avec des fruits et des légumes qu’on ne connait pas toujours)
La cuisine du sud est différente du nord et on a goûté à des tas de coquillages ( proximité de la mer)
Comme à Hanoï, ici aussi il y a un musée de la guerre ( qu’on n’a pas visité). On ne peut pas pas dire qu’on ait vu des traces de la guerre dans le pays mais elle a évidemment marqué le mental de la population. Le pays s’est reconstruit à une vitesse folle alors qu’il n’y a pas si longtemps, il faisait partie des pays les plus pauvres. C’est un peuple gai mais déterminé et résistant puisqu’il n’a pas arrêté de repousser ses envahisseurs ( et il y en a eu beaucoup, dont les français ) . Les américains sont restés 25 ans, ont déversé des tonnes de bombes et de défoliants ( agent orange), ont détruit le réseau de chemin de fer etc… On s’en rend sans doute plus compte en empruntant la route Ho Chi Minh ou les tunnels de Cu Chi ou de Vinh Moc mais que penser de ceux qui pratiquent cette attraction : jouer à la guerre là où beaucoup ont perdu la vie ?
Pour gagner du temps, nous sommes allés dans une agence pour préparer les transports de la suite du voyage. On finira même par chanter avec les filles de l’agence. Contentes, elles ont voulu récupérer les images de notre carte SD, ce qui ne les empêchera pas, et on s’en rendera compte 2 jours après dans le bus, de nous faire payer le double. Quel sale boulot ! mais pour elles, un touriste est un touriste, un porte-monnaie est un porte-monnaie !
La plupart des touristes qui vont dans le nord prennent le train jusqu’à Lao Caï puis vont vers l’ouest à 30km à SAPA donc nous choisissons d’aller à l’est à 60km à BAC HA (rhoo ceux là, il faut toujours qu’ils ne fassent pas comme tout le monde !) Il parait qu’à Sapa les paysages sont encore plus beaux mais l’affluence du tourisme a modifié l’ambiance et la relation aux ethnies…et puis, la tranquilité, ça n’a pas de prix ! Bac Ha, village de 7000 habitants calme et paisible 6j/7 connait une effervescence bigarrée (Fernand trouvait que ce mot imageait bien l’ambiance) le dimanche, jour du grand marché.
location de « motobikes »…
Entre la mobylette et le scooter , la motobike nous permet de mieux découvrir la région Chute interdite ! Imaginez la galère de se faire soigner ici On est paré : on a nos pulls (fait frais, dis donc !), la carte et un élément indispensable en voyage : la boussole ! ( merci à Velyne pour ce cadeau bien pratique qui nous sert d’ailleurs beaucoup plus en ville ) Ballade vers l’ouest, Ban Pho puis Hoang Thu Pho pour la petite cascade et Na Hoï Villages de Hmong Fleurs, rizières , champs… c’est incroyable, chaque mètre carré de terre est cultivé. Encore beaucoup de femmes de ces ethnies portent leur tenue traditionnelle très colorée.
Le hot dog à la vietnamienne
En voyant ma photo, le mec de l’hôtel me dit : « Eh oui, au Vietnam on mange tout ! »
Au début, ça fait un peu bizarre mais que ce soit en ville ou ici, à la campagne, les hommes fument le « bang » … on s’est demandé pendant quelques jours ce qu’il y avait dedans… il n’y a que du tabac !...Fernand a quand même essayé !
Balade à pied autour de Bac Ha
On a fait de jolies images pour notre film musical en faisant chanter les enfants sur « Happy go lucky me »
Ballade un peu plus loin, un peu plus haut vers le nord à quelques km de la Chine
Marché de Can Cau et pause « pho » à Si Ma Caï . Sans l’anglais pas facile d’expliquer que Fernand ne mange pas de viande, on parle avec les mains …j’ai bien essayé d’apprendre « Không thit » en vietnamien mais toutes mes tentatives de prononciation ont échoué, alors maintenant j’écris.
Le dimanche à Bamacco… euh à Bac Ha, c’est le jour du marché
Tous les habitants des villages aux alentours se retrouvent , il y a de l’artisanat mais surtout un marché local : légumes, poissons, viande, animaux vivants ( une touriste passant devant un de ces petits chiens bien poilus dit à son mari « Oh, regarde cela lui là, comme il est mignon ! » J’ai pris un malin plaisir à lui révéler ce que j’avais découvert la veille. Ce marché est un spectacle à ciel ouvert… On a passé 5 jours vraiment très sympa à Bac Ha Impressionnant les paysages environnants Intéressant l’évolution de la relation avec la famille qui tient l’hôtel (le personnel, intrigué par ces chanteurs au ukulélé nous a même invité à manger avec lui et offert de beaux éclats de rire pour notre film … d’ailleurs Marrant l’effet ukulélé dans notre relation aux autres, la musique facilite la communication, le ukulélé qu’ils ne connaissent pas du tout les intrigue et la chanson qui rythme notre voyage est particulièrement adaptée à l’ambiance ( merci à Alice pour cette judicieuse proposition)
Il est 20h30, on attend près de la gare dans un café ( il n’y a pas les prix sur la carte… euh douteux ! )
On prend le train de nuit pour Lao Caï
On est assez content de quitter Hanoï car c’est une ville en perpétuel mouvement et bruyante comme beaucoup de capitale ( un petit côté Bangkok ou Delhi) mais en plus petit
3 jours suffisent et normalement, demain, changement de décor.
Départ pour la gare
Ah ça veut faire les routards... après une nuit en train en couchettes dures, je crois qu'on a pris cher !!! la différence entre voyage et vacances...
Quand on est en voyage, on a toujours une réflexion sur le tourisme.
Quand un pays pauvre s’ouvre au tourisme, il voit les avantages financiers que cela représente mais ignore les conséquences que cela peut faire sur la population.
Il y a un tel écart entre le salaire moyen d’un vietnamien et le budget vacances d’un touriste que le rapport humain et perturbé. (le salaire moyen officiel d’un vietnamien est de 100€)
Rien qu’une chambre d’hôtel , nous on prend celle à 10$ ( ah, ouai…ils parlent en dollars ici !) ce qui est déjà pas mal mais la moyenne est à 25/40$... 3 nuits d’hôtel=1 mois de salaire…. C’est bien de s’en rappeler chaque jour.
Quand on voyage, on a envie de rencontrer les gens, de connaître leur quotidien, d’échanger nos réactions…
On est passé devant le musée de la guerre , la pagode de la littérature etc… on n’est pas rentré !
On a quand même fait le théâtre de marionnettes sur l’eau.
Arrivée à BAC HA à 60km de Loa Caï dans les montagnes au Nord du Vietnan
On n’est arrivé que depuis un peu plus de 24h mais on s’est acclimaté assez vite sans doute grâce à l’acquis des autres voyages et aussi parce que les vietnamiens sont cools avec les touristes.
Comme dirait Fernand, il y a une impression de continuité : ce n’est pas vraiment un nouveau voyage mais le voyage qui continue et pourtant ça fait 3 ans qu’on n’est pas parti loin.
Après le Maroc, la Thaïlande, le Laos, l’Inde, Le Népal, la Bulgarie, la Polynésie (…) comment sera le Vietnam ?
On a pris 2 billets d’avion pour Hanoï, 2 sacs à dos ( Fernand a rajouté des roulettes à son sac (Ah !! les vieux routards !! euh …Le dos de Séverine lui fait dire qu’il a bien eu raison ce Fernando !!?
1 guide ( Lonely Planet), appareil photo , caméras.
On part un mois et on laisse faire le hasard ( qui bien sûr n’existe pas )
Vendredi 28 Mars
7h RER B
Aéroport Roissy Charles De Gaulle
10h10 Décollage ( ce n’est d’ailleurs qu’à ce moment que Fernand considère qu’on est vraiment parti )
14h30 samedi 30 Mars Arrivée à Hanoï
après 23h de voyage , 2 escales à Doha et Bangkok, 2 plateaux repas ( bien arrosés pour facilité la détente 2 sandwichs, 2 films en entiers et 2 moitiés de films ( pour Séverine) et donc au total 3 décollages et 3 atterrissages.
A l’aéroport, pour rejoindre la vieille ville, on sait qu’il y a le choix entre un taxi, un mini bus ou un bus local. Le taxi : trop cher ( 400 000 Dongs en sachant que 1€ = 30 000 Dongs ), le mini bus : abordable mais il faut attendre qu’il se remplisse. On demande à un flic où se trouve le Bus 17, c’est juste derrière. Le bus part, on sait qu’on descend au terminus. On paie 14 000 Dgs à 2 ( dong, ça fait pas beaucoup … euh DONC ça fait pas beaucoup ! ( Désolée pour cette petite blague de Fernand dont chacun appréciera ( ou pas) la qualité mais je me devais de la noter )… euh,au fait, 14 000 Dongs, ça fait 0,50€, vous suivez ?
On sait que le quartier où l’on veut aller est au sud. « Fernand sort ta boussole ! »
2km à pieds… Fernand peut crâner avec ses roulettes !
1ère impression :
Ya des motos, ya des scooters, ya encore des scooters, des mobylettes, des mobylettes électriques, des vélos électriques, des vélos pousse-pousse, des vélos tout court et des taxis quand même.
Tout le monde klaxonne ( pas pour s’engueuler mais pour avertir) On pourrait croire que c’est l’anarchie mais ça coule de source même quand un piéton traverse au milieu de tout ça, il va trouver sa place avec une zénitude impressionnante… alors, très vite, on fait pareil et ça marche !
On est dans la vieille ville, tout près du Lac HOAN KIEM dans la rue HANG DIEU au THU GIANG Guesthouse ( si vous êtes dans le coin, passez nous voir
On pose nos sacs à dos, on prend une douche, on ressort.
On cherche nos repères pour manger. Où manger ? En fait, ici, on peut manger tous les 2 mètres à peu près, il y a des sortes de gargottes avec des petits tabourets, 2,3 petites tables en plastiques sur le trottoir ( d’ailleurs, ici, les trottoirs servent à tout, sauf à marcher) on peut y manger des soupes, des nouilles sautées mais on ne sait pas où il n’y a pas de viande ( et Fernand est végétarien)
On trouve, on mange et Fernand goûte à sa 1ère Bia Hoï ( c’est une bonne bière d’après lui ( moi, mes papilles n’ont pas été apprivoisées par le houblon). C’est une bière blonde, légère et goûteuse… et pas cher (0€50…je vous évite la conversion )
Passage furtif au marché de nuit et dodo bien mérité après 2 très courtes nuits.
Dimanche 30 Mars
Pas facile de se lever malgré le tour de l’horloge.
On marche au hasard des rues et ruelles.
Resto / Temple / arrêt café chez un torréfacteur pour un super expresso Blue Montain que j’ai aucun problème à boire sans sucre tellement il est bon, sans amertume et un fort goût de chocolat noir ( super bon mais sans doute super fort puisqu’il est 3h et que je dors toujours pas !? ou peut-être aussi que je n’ai pas encore digéré le décalage horaire ( finalement avec les 5h de décalage, il n’est que 22 :00 en France).
et puis direction la gare d’Hanoï puisqu’on a décidé d’acheter nos billets de train pour Lao Caï dans le nord-ouest pour la nuit du 1er avril . C’est toujours difficile d’acheter des billets de train soit même mais avec un peu de patience et de ténacité, on y arrive. Les premières couchettes qu’on nous propose, c’est de luxe (750 000 Dgs par personne…ça fait classe sur la photo Dans le guide, c’est écrit qu’il y a des sièges ; des sièges durs ou des sièges mous, des couchettes elles aussi dures ou molles. On a opté pour être allongé durement, 1 en haut et l’autre au milieu , on verra si ce fut un bon choix pour ce trajet de 9h (750 000 Dgs pour 2…donc, ce qui fait ? )
Puis petit tour au Lac BAY MAU (beaucoup de vietnamiens qui se promènent avec les enfants, en amoureux ou qui courent ou marchent vite, qui jouent au badminton ou avec à un autre truc qui se lance avec les pieds ( non, pas un ballon !) ou qui font de la gym tonic sur une musique pas vraiment vietnamienne
Retour à la chambre en moto-taxi (à 3, bien sûr et nous, sans casque, bien sûr )
C’est loin, très loin, Tahiti et le billet d’avion est très cher.
On a un peu voyagé (Inde, Thaïlande, Laos, Nepal): voyagelezarts.canalblog.com/
Toujours dans des pays de routards et pas si loin. La possibilité d'aller voir de l'autre coté de la planète comment sont nos semblables nous convainc de partir et de trouver les moyens sur place de dépenser moins que ce qu'on propose aux touristes.
La Polynésie française est réputée pour le coût excessif de la vie.
Le prix minimum d’une chambre en pension est de 60€ par nuit, 150€ à l'hotel.
Grâce à Fred et Brigitte pour l’accueil et la préparation du voyage, « Couchsurfing» sur le net et aux rencontres, nous n’irons pas une fois à l’hôtel.
Donc avant tout un grand merci à tous ceux qui on contribué à ce voyage ( Fred & Brigitte de Tahiti iti, Thérèsa & Edwin, Melanie et Ruau de Huahine, Melanie de Punaauia, Lenaik de Papeete, Eva et Nataly, de Moorea, )
Départ Paris le 17 janvier.
Arrivé Papeete après 24h de vol
(une bonne technique pour les longs parcours : 1 wisky, 2 verres de vin et dodo)
accueil traditionnel colliers de fleurs........
Nous resterons deux jours chez Fred et Brigitte et reprenons l'avion pour Huaine 250 Km de Tahiti........... .
Le lagon, la plage, la barrière de corail,
(Il ne fait pas un super temps; un peu de pluie - disons tempète tropicale !, mais c'est magique quand même).
Nous sommes dans une famille d'ici chez Térésa et Edwin et les cousins et les neveux...C'est près de Parea, dans la baie à l'ouest.
Nous dormons dans la pièce commune,
Teresa Edwin
Prenons les repas ensembles, avec avant, la prière en Tahitien. C'est étonnant, mais trés agréable ce petit moment de recueillement en commun.
Il y a beaucoup de lieux de cultes. Eglises ou temples évangélistes, protestants, adventistes, témoins de Jehova, baptistes etc ... on en parle à Moorea........;
Les hommes vont à la pêche quasiment tous les jours. Poissons crus, cuits, riz à tous les repas. On chante, on s'amuse de tout, On se lève très tôt mais le rythme est plutôt lent. Les polynésiens sont des contemplatifs. L'ambiance et le décor s'y prêtent : au pied de la maison le lagon ; la barrière de corail est à deux km. A 50m on se baigne dans un aquarium : coraux, poissons multicolores ….
départ pour la pêche de nuit.............
préparation du Maha Tahiti (le repas du dimanche)
Poisson cru...........
vous connaissez le Farfaru ?
Dans la bouteille : de l'eau de mer que l'on laisse fermenter avec des morceaux de poisson et quelques piments. ça pue plus que des pieds après 20km dans des tennis enduite intérieurement de camembert affiné. On laisse tremper (à droite) une heure ou deux des morceaux de poisson cru frais: un délice ................(presque)
rapper la coco pour le poisson cru, le Taro (la racine de cette plante)
taro cru Taro cuit
Fernand 61 Kg, Edwin 106 Kg
Une leçon d'hospitalité !!! Teresa et Edwin sont simplement généreux et humains. Tout passe dans un regard, un sourire, un geste affectueux, un long silence en regardant le lagon. Le bien être que l'on échange avec eux est indescriptible, bien loin de toutes les cogitations intello.
............................ De l'autre coté de l'ïle on nous a parlé d'une peintre qui faisait du couch surfing...............................
Nous l'avons contacté et avons quitté 3 jours la famille de Teresa pour aller chez
Mélanie.
au Nord Est de l'ïle après Maeva. Plage à l'Est.
Lever de soleil sur la mer.
peintre, américaine vivant depuis quelques années à Huahine.
Autre rencontre, autre conception de vie au bout du monde. Quoi que sur un autre plan que Teresa et Ewin, sa simplicité et sa générosité sont aussi dans les regards, les mots; ceux de quelqu'un qui a beaucoup vécu et créé.
Elle prète cette petite maison aux gens de passage.
Nous parlons de seventies, de la beat generation, de peinture, de métaphysique ......
Ruau son compagnon; La simplicité des gens des îles; tout passe par le coup d'oeil bien particulier aux polynésiens......... Et nous il nous fait découvrir l'Ukulele Tahitien.
Il ne nous a fallut que deux jours pour se mettre au rythme (tempo assez lent !!).
On retrouve un peu la France dans tous ces panneaux de limitation de vitesse qui enlaidissent le paysage et ne servent à rien. Ici on roule largement en dessous des vitesses autorisées: 40, 50 km h maxi. sur route, au pas en ville !
L'Ukulélé:
Je croyais que ce petit instrument que l'on emmène partout en voyage: (be happy) s'appelle Ukulélé.
Tous ici disent que c'est un Kamaka .
En fait le Kamaca est une marque d'Ukulélé Hawaien qui a une forme de petite guitare.
Les polynésiens disent que c'est le leur qui s'appelle Ukulélé. Ils ont l'air à peu près tous d'accord.
L'Ukulele Tahitien c'est ce que tient le popa. Il a 4 fois deux cordes.
Je suis allé chez Mataïo le luttier de Huahine pour acheter mon Ukulele:
Le commerce équitable !!
(photo: Philippe COLLOMB)
(photo: Philippe COLLOMB)
les cordes sont du fil de pêche 10 ou 12kg !!
le corps est en manguier et le résonnateur en Noli (l'arbre à pain)
Les Maraes.Traces des polynésiens avant les missionnaires.
environ deux siècles, mais le travail des missionnaires à presque fait tomber dans l'oubli la culture des anciens polynésiens. On en reparlera à Moorea.....
Les pièges à poissons:
Epoque des Maraes, ils sont encore utilisés. Les anciens nous a-t-on dit, donnaient les poissons pêchés. Il ne concevaient pas de les vendre. Vu le cout de la vie actuelle, cette tradition est un peu oubliée!
Séverine découvre que les Bernard-l'hermite ne sont pas des escargots !!
petit essais de plongée bouteille ........
le tuba c'est pas mal.......
Nous resterons sur cette île jusque dimanche,
Dernière soirée chez les "Popas". On reconnaît Mélanie et Ruau à droite. Il y a des enseignants, psy, ostéos etc ... une autre population polynésienne.
C'est certain que nous avons quitté Huahine avec l'envie d'y revenir. Dire "au revoir" à des gens que l'on apprécie avec la conviction qu'on ne les reverra jamais est trop réaliste pour l'accepter. Après tout nous avons pu venir une fois ............
Comme d'hab, il y a le tourisme cher (trés cher en polynésie, il est en pleine débacle), et ..... la Vie avec les locaux.
On quitte Huahine pour Papeete..........;
la marina de Punaauia à Tahiti
Couch surfing chez Lenaik
musique dans la rue à Papeete
la marina de Punaauia
Mel nous accueil 2 nuits sur son bateau ......encore une rencontre passionnante.
René, un autre personnage ........départ pour l'école
lever de soleil du bateau . Theis à maquillé Séverine qui a maquillé Theis...